Arcturius Silvénias Professeur
Avatar : Aww, c'est Adam Brody, now. Age : 28 Race : Sorcier Nombre de messages : 67 Réputation : 0 Points : 49
Age: 23 ans. Race: Sorcier(e) Poste: Professeur de défense contre les forces du mal. Je vais essayer de faire des cours qui roxes °D
| Sujet: Le bazar d'un scribouillard Mar 13 Avr - 20:48 | |
| Un peu sombre, si vous avez pas le moral, évitez ♪ ^.^ - Spoiler:
"La plaine entière était jonchée de corps Lugubre vision, morbide spectacle Leurs yeux pris dans leur pourrissant cénacle Me fixent toujours de leur regard mort
Las, le sol était couvert de cadavres Six cent milles inconnus abandonnés Dont les âmes jamais n'auront de havre Au pied des ombres des illuminés
Dans les airs flotte l'odeur de la mort Les cris du corbeau, la peur et le sang Ces pauvres mourants, laissé à leur sort Aux démons de dévorer les gisants
Est-ce une journée ou l'éternité Qui s'est écoulé depuis ce carnage Il me semble encore entendre l'orage Et voir ces soldats hurlants massacrés
Les ténèbres s'abattent sur la plaine Comme sur le souvenir de la guerre Oubliés, les hurlements, la haine, Les combats, les fracas, la mort, le fer
Les étendards souillés de sang, de terre Puis les étranges ruisseaux scintillants L'utopie, de pourpres et d'or, de verre Vient se briser sur le sol en pleurant
Les espoirs, les amours et les querelles Finis, dans ce terrifiant charnier noir Plein de mouches, d'héroïsme, de rêve Les arrogances, futiles et cruelles Les promesses, piétinées en devoir Dans le sables, la boue et les trêves
Le soldat, voyant son heure arriver N'hurlera pas d'historiques paroles Il se contentera juste de geindre De retenir sa pauvre vie aimée Regrettant jusqu'à la triste vérole Et sa famille, songez à la plaindre."
- Spoiler:
"Où vont, d'où viennent ces marcheurs Sans joie, sans haine, sans nul coeur Ils s'enfuient, où filent les heures A la poursuite du malheur !
Plaqué sur leur face livide Un masque, terrible et sans vie Qui me fixe d'un regard vide Sans âme aucune, et sans esprit
Je les vois passer, les regarde Plein de mépris et de dédain Pour leur pauvre, fade existence Dans leur longues années d'errance
Tout cela sans espoir, en vain Ils cherchent ce soleil qui les darde De ses inutiles rayons Mais jamais ils ne le verront...
Visages squelettiques et pâles Dans l'immense forêt si sombre Les ténèbres dans leurs yeux voilent Peu à peu les tristes décombres
Ces pauvres êtres inconsistants Condamnés à être vivants Et ils marchent éternellement Dans leurs triste vêture, errant."
- Spoiler:
"Dans le gouffre, le fleuve noir, Brillait un oeil, étrange et sombre, Dans l'abysse de ce regard Étincellent tourments et ombres
En son sein, luisent, entrelacés, l'or souillé des puissant, le sang De tout ces vassaux, sacrifiés Ainsi que le poids de ses ans
Créature, âme triste et seule N'attends-tu donc que les linceuls ? Toi qui jamais ne rit, ne vit, Toi qui jamais ne pleure, oubli
En cet abîme, érèbe immonde Tu ne fais rien et ne dis rien. Et si j'ai vu tomber les miens, Ils te rejoignent dans cette onde..."
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